mercredi 7 janvier 2015

La haine a tué Charlie Hebdo, a tué la France

Voilà nous y sommes,
après des années à vous parler de cette liberté fragile dont nous jouissions,
elle nous a été retirée aujourd'hui le 7 janvier 2015.
Nous, Français, pour quelques dessins, quelques traits sur du papier, quelques rires, Français nous sommes tués... Notre vie nous est retirée. La France a été tuée. Car que serait la France sans sa liberté ?

La liberté est une valeur que l'Etat français n'est plus en mesure de faire respecter sur le sol français.
Nous, français, nous le constatons régulièrement et de plus en plus souvent et aujourd'hui 7 janvier 2015 le Monde entier est bien obligé de le constater par ce massacre que la France a cautionnée par son laxisme effrayant.

Je tiens à donner mon amour aux familles des 12 victimes du 7 janvier 2015,
à leurs amis, à leurs proches...

J'espère de tout mon coeur qu'ils auront la force de supporter cette douleur et cette injustice... qu'ils gardent leur dignité, leur amour et leur espoir.

HOMMAGE à ces artistes talentueux que la France n'a pas su protéger... laissant la Haine gangréner la France...
Ces artistes "préférant mourir debout que de vivre à genoux"... méritent notre admiration, car ils ont donné du sens au mot liberté.



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Petit rappel des faits du Nouvel Obs
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/628420-charlie-hebdo-caricature-mahomet-le-blaspheme-est-un-devoir.html



Dalil Boubakeur ne s’embarrasse pas de pareilles précautions. Pas de double discours chez lui : il reproche même à la justice de ne pas avoir fait son travail en 2006, estimant que le blasphème devait être condamné en France – ce qui a le mérite d’être clair :

"Je regrette que l’incitation à la haine religieuse ne soit pas réprimée par la loi comme l’est l’incitation à la haine raciale. Nous avions fait appel au tribunal d’instance de Paris, après les caricatures qu’avait publiées 'Charlie Hebdo' en 2006, mais notre plainte n’avait pas été retenue."

Le recteur de la Grande mosquée estime qu’un tel interdit "pouvait donner un coup de frein à l’exacerbation que risque de provoquer la publication de nouvelles caricatures, après la diffusion de la vidéo sur le prophète qui est à l’origine de l’indignation générale du monde musulman".





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